Si
vos constructeurs vous ont fabriqué avec une intention, vous
sentez-vous tenu de réaliser ce pour quoi ils vous ont fabriqué,
que ces fabricants soient des humains comme vous ou bien des êtres
supérieurs ? En quoi vos propres intentions seraient-elles
inférieures à celles de vos fabricants ?
Pour
contraindre l’humanité à progresser, nous devons la mettre devant
l’évidence de ses contradictions, de ses fautes, et de ses
erreurs. Il faut l’attaquer sur les notions de droits comme l’ont
fait les aborigènes australiens pour récupérer une partie de leur
terre accaparée par les colonisateurs anglais.
Nous
pouvons également traiter ça à l’américaine, et faire payer
très cher une erreur de fabrication d’un être humain. Le moindre
handicap de naissance doit être au minimum dédommagé à la hauteur
de celui d’un handicap causé volontairement sur une personne après
sa naissance.
Ces
droits, la Société les a pourtant inventés, mais elle ne les
respecte pas systématiquement. Certains, pourtant primordiaux, sont
passés sous silence. Il faut donc contraindre la Société à
changer, à l’aide de ses propres Lois. Ça ne devrait pas être
trop difficile d’obliger la Justice à se respecter elle-même,
n’est-ce pas ?
Trois
notions primordiales « oubliées » par la société
peuvent être portées à son attention et être utilisées de plein
droit par toute personne ou association qui se sentiraient concernées
et qui voudraient utiliser ce moyen pour se faire entendre
internationalement, ce sont :
1)
L’obligation d’exister. Cette notion capitale ne figure nulle
part et même pas dans les Droits de l’homme alors que personne ne
demande à exister de quelque manière que ce soit, même pour être
un dieu.
2)
Le dédommagement et la réparation pour les handicapés de
naissance. Le handicap de naissance est pourtant constant sur toute
la planète et sans doute considéré comme un dommage collatéral.
Est-il juste d’être contraint d’exister et de devoir subir les
conséquences d’un choix dangereusement imprudent fait par une
autre personne ?
3)
L’impossibilité du libre arbitre. Le doute doit profiter à
l’accusé, or le libre arbitre n’a jamais été démontré
officiellement, et d’ailleurs cela est impossible. L’éducation,
elle-même, est faite comme si nous en possédions un.
Les
enfants sont encore frappés ou punis comme s’ils étaient
responsables d’exister, et d’être comme ils sont physiquement et
mentalement, et de ne pas accepter les leçons qui leur sont
imposées, alors que nous naissons tous vierges de culture comme des
pages blanches du livre qu’est notre cerveau.
Cerveau,
qui nous est également imposé, fabriqué par nos géniteurs qui
sont à la fois architectes et maçons de nos corps, mais qui n’ont
stupidement rien compris de ce qu’ils étaient eux-mêmes
puisqu’ils continuent de s’acharner à régler le comportement de
leur progéniture par le moyen de la punition, de la coercition, de
la souffrance, et de la mort.
Je
propose donc d’utiliser ces points de façon ponctuelle devant un
Juge, sur des procès simples, en ayant recours à des plaignants ou
des accusés qui voudront bien participer à l’amélioration du
système, de façon à ce que Jurisprudence fasse force de loi. Mais
rien n’empêche par ailleurs que des députés honnêtes défendent
ces propositions devant le parlement afin de légiférer directement…
1) L’obligation
d’exister :
Il
n’est pas possible de se sentir intelligent, sensible, conscient,
de se prétendre un être moral, éthique, juste, et de contraindre
quelqu’un, une personne comme soi, à exister, même et surtout si
l’on imagine de l’appeler son enfant et de prétendre l’aimer.
Il n’est pas possible de voir de la Justice dans l’acte d’imposer
à quelqu’un d’exister.
Il
n’est pas possible de voir de la Justice dans l’acte d’imposer
à quelqu’un d’exister sans maitriser la fabrication de son
existence, donc de son corps et de son intellect. La procréation
n’est qu’un acte animal, mécanique, effectué par des êtres
mécaniques.
Est-ce
que « la fin justifie les moyens » est un système
acceptable par la maison justice ? C’est-à-dire est-ce que
l’envie de procréation, et la vision culturelle et sociale d’une
humanité immortelle, par ceux qui existent, sont suffisants pour que
la maison justice oublie le vrai sens du mot Justice, celle issue de
notre humanité sensible et consciente ?
Un
des principes de base des droits de l’homme est qu’à la
naissance vous ne servez à rien ni à personne, sinon c’est qu’on
a prévu pour vous la place que vous allez occuper, comme si vous
n’étiez qu’un rouage familial ou social, c’est-à-dire un
esclave. Si vous ne servez à rien pourquoi vos parents vous ont-ils
mis au monde ?
Faire
un bébé est un crime en soi, du pur esclavagisme, puisqu’il est
fabriqué pour le service du fabricant, quel que soit ce service :
par exemple avoir besoin d’un être objet à qui l’on demande son
amour après avoir risqué son enfer terrestre comme si la Terre
manquait de personnes à aimer,
avoir
besoin d’un serviteur social, d’un remplaçant social comme
boulanger à la place du boulanger, se croire important au point de
penser que ses gènes ne doivent pas disparaitre alors que l’on
sait que tout évolue, etc. Le faire à l’aveugle sans maitriser sa
fabrication est un crime supplémentaire. L’installer dans ce monde
belliqueux et malsain est encore plus criminel.
Tout
ça, si vous êtes une personne de Droit bien entendu. Ce qui
s’applique à vous s’applique également à cette personne que
vous désirez fabriquer, mais en tant qu’animal vous n’êtes
qu’une machine sans aucun état d’âme.
La
mise en danger de la vie d’autrui est un délit, donc la Loi
interdit cette mise en danger, et dans le cas de la mise au monde
c’est une mise en danger infinie comparée à l’absence totale de
danger de l’inexistence.
Je
n’ai pas prémédité de vivre, monsieur le juge, mes parents l’ont
peut-être fait pour moi.
Pourquoi
celui qui engendre ainsi que ses complices sociaux n’auraient-ils
pas la responsabilité d’engendrer et tout ce qui s’ensuit qui
est nécessairement inclus dans cet acte initial volontaire ?
Si
vous tirez quelqu’un dans votre potager et qu’il piétine vos
salades, est-ce lui ou vous le responsable ? Si un dieu crée le
jardin Univers et qu’il installe Adam et Ève dans ce jardin,
est-ce lui ou les deux humains les responsables des dégâts ?
Si vous fabriquez un enfant et que vous le mettiez au monde dans le
jardin France, est-ce lui ou vous le responsable des dégâts qu’il
cause ?
Êtes-vous
responsable, vous le fabricant, des dégâts causés sur l’être
fabriqué et sur la non-viabilité du lieu où vous l’installez.
Votre enfant, cette autre personne, doit-il aimer et respecter ce
lieu, et vous respecter vous-mêmes, parce que vous en avez décidé
ainsi ?
La
mise au monde n’est pas un droit naturel, c’est un pouvoir
naturel, comme d’utiliser ses muscles pour se mouvoir, et puisque
c’est un pouvoir, il doit être régulé. Faire un enfant c’est
faire une personne, c’est ajouter un associé à la nation, associé
dont les autres devront tenir compte (vie, éducation, santé, mort).
Le
pouvoir de faire un enfant doit être géré par l’ensemble de la
nation de façon démocratique. Faire un enfant est d’abord un
risque pour l’enfant lui-même (et pour la femme qui va enfanter),
de quel droit poussez-vous une personne à prendre des risques ?
La liberté de faire un enfant ne peut être un droit équitable,
puisque ce n’est pas une liberté pour cette autre personne qu’est
l’enfant.
La
création d’une existence ne sert que ceux qui existent déjà, or
personne ne maitrise cette création. Seuls les animaux fabriquent
une existence sans se poser de question…
2)
Dédommagement pour un handicap de naissance :
L’enfant
handicapé a été conçu volontairement. Les risques sont connus
tout le monde les connait. C’est tous les jours que naissent des
enfants handicapés.
L’enfant
handicapé a donc été conçu en toute connaissance de cause et
d’effet, donc il a été volontairement handicapé par ses
géniteurs et sans aucune précaution, sans que la société qui
légifère dans tous les domaines se préoccupe le moins du monde de
cette constance à fabriquer du handicap, alors qu’il n’y a
aucune nécessité de fabriquer le moindre être vivant.
Alors
que l’action de procréation, cette fabrication à l’aveugle et
aléatoire d’une personne sensible, consciente, intelligente, et
mortelle est l’action la plus importante qui soit pour un être
humain qui se vante lui-même d’être conscient, intelligent, et
sensible.
Vous
pouvez faire subir n’importe quels sévices avant la naissance au
futur bébé la Loi ne s’en inquiète pas. Vous pouvez le rendre
aveugle, tétraplégique, cul de jatte, ou autres tortures ignobles
sans aucun problème légal.
Votre
corps vous appartient et la Chose à l’intérieur est comme votre
foie ou vos poumons, vous pouvez picoler et fumer tant qu’il vous
plait, endommager tous vos organes, le précurseur de l'enfant y
compris, la Société ne s’en mêle pas. La Société espère
simplement que votre intérêt va dans le même sens que le sien.
Mais
comme vous pouvez accoucher sous X et vous débarrasser de l’organe
surnuméraire une fois naturellement expulsé, votre bénéfice dans
la viabilité de la Chose n’est pas vraiment démontré. La Société
mise sur les statistiques, comme un bon joueur, pour y gagner un peu,
mais constamment.
Des
handicapés de naissance ont-ils le droit de revendiquer et de
réclamer la tête des responsables de leurs misères et souffrances
quotidiennes ? Pourquoi non ? Les créateurs d’existences
ne sont-ils donc pas libres ?
S’ils
sont libres, c’est qu’ils ont jeté volontairement leur propre
enfant dans cet enfer terrestre, ne me dites pas qu’ils ne savaient
pas que le handicap n’était pas une alternative connue, une
loterie, qu’ils ne savaient pas que ce tirage au sort dément ne
pouvait pas arriver à la personne qu’ils ont fabriquée à
l’aveugle !
Nous
n’en sommes plus au premier taré de naissance. Il n’y a plus
aucune surprise à propos de ses déficiences physiques ou mentales,
c’est tous les jours que le couperet tombe sur la tête de
« milliers » de bébés.
Qu’aurez
pu accomplir cette personne si elle avait été dotée des capacités
des meilleurs d’entre nous ? Vous devez imaginer Mozart et ce
que vous lui auriez dû si vous l’aviez rendu incapable d’accomplir
son œuvre. Vous devez imaginer Einstein et imaginer ce que vous lui
auriez dû si vous l’avez rendu incapable de penser.
Vous
devez imaginer le meilleur de tous les athlètes, le plus intrépide
des aventuriers, le plus doué des artistes, le plus extraordinaire
des inventeurs, et voir l’enfant que vous avez conçu handicapé
comme un de ces génies dont vous avez coupé les ailes dès la
naissance. Remboursez-le. Réparez-le. Dédommagez-le à la mesure de
sa souffrance et du manque à réaliser.
De
quel droit une autre personne peut-elle décider à la place d’autrui
de ses souffrances, de sa mort, ou même de son enfer ? De quel
droit une personne peut-elle prendre la décision unilatérale de
fabriquer l’existence d’autrui tout simplement, mais aussi,
comble du sadisme, de le faire exister, quelles qu’en soient les
conséquences pour lui ?
Société !
dédommage cette personne d’exister pour ton service, mais
incapable d’accomplir ses rêves éventuels parce que tu as lancé
sa fabrication sans maitrise et sans vergogne pour le seul besoin de
remplacer tes associés qui meurent après une vie inutile à ton
service, et très souvent misérable en supplément.
Société !
souviens-toi de tes morts dans les guerres mondiales, fais le
décompte des souffrances dans tous tes hôpitaux, fais le compte de
tes chômeurs, de tes grévistes, de tes manifestants.
Si
vous handicapez une personne au cours de sa vie, par une action
involontaire, mais dont le résultat était prévisible, vous avez
commis un crime par imprudence. Cela s’applique très exactement au
handicap de naissance.
La
procréation est censée être volontaire et son action conduit
extrêmement fréquemment à un handicap pour la personne qui est
fabriquée à l’aveugle, sans aucune maitrise, et tout à fait
aléatoirement.
Le
risque est connu, prévu de très longue date. Des milliers
d’exemples quotidiens de handicap de naissance s’affichent à la
vue de tous. Personne n’est pris en traitre. Vous les parents vous
êtes conscients des risques que vous faites courir à autrui, votre
propre enfant. Vous êtes un criminel par imprudence, même quand
aucun handicap apparent ne se manifeste dans les jours qui suivent la
naissance.
Le
handicap peut être d’origine génétique et se manifester au cours
de la vie de votre enfant. Ce n’est pas parce que vous courez
vous-même ce risque que vous devez le faire courir à autrui. Votre
enfant n’est pas vous, il n’est pas une reproduction de vous
(deux), il n’est pas votre continuité, il est une autre personne.
Si
vous et la société complice acceptez de fabriquer un handicapé,
dédommagez-le de cette existence que vous avez volontairement foiré,
car il n’est jamais obligatoire d’imposer l’existence à qui
que ce soit.
Loi
du talion : une personne contrainte d’exister dans la
souffrance toute sa vie (ou une partie), peut-elle faire souffrir
père et mère et société autant qu’elle a souffert ? Si je
suis rendu aveugle par ma mère une minute après ma naissance la loi
du Talion s’applique, mais si je suis rendu aveugle avant ma
naissance (si je nais aveugle) la loi du Talion ne s’applique pas,
pourquoi ?
Toute
personne est mise au monde, pour être un sociétaire à part
entière. Il est fabriqué pour ça, dans ce but particulier tout en
ayant le droit de choisir librement sa société, les Droits de
l’homme le précisent dès le premier article avec : « nous
naissons libres et égaux en dignité et en droits ». Comment
le dédommagez-vous de ne pas pouvoir occuper sa place de sociétaire
quand il nait handicapé ou quand il le devient ?
Volonté
rétroactive : Je vous interdis de fabriquer mon existence,
quelle qu’elle soit, quel que soit le corps, quel que soit
l’intellect, quel que soit le milieu, quels que soient le lieu et
l’époque. Je fais cette interdiction rétroactivement puisque, ce
que vous avez fait et mal fait, vous ne pouvez le défaire.
Et
comme cet acte ne peut n’être ni défait ni réparé, je veux être
dédommagé de tous ces méfaits que vous avez commis à mon
encontre. Je veux que vous dédommagiez mes peurs, ma misère, mon
malêtre, ma souffrance, et tous les crimes que vous avez commis sur
moi, en particulier mise en danger, inégalité de traitement, et
esclavagisme.
3)
Impossibilité du libre arbitre :
À
quoi sert un procès dans notre système de justice sociale ?
D’abord, il sert à départager deux parties qui sont opposées,
ces deux parties pouvant être l’accusé d’un délit ou crime
face à un représentant de la société.
Les
enquêteurs sont sociaux, les avocats de l’accusé sont sociaux,
les accusateurs sont sociaux, les juges sont sociaux, ils sont donc
tous représentants de la société contre un accusé formé (mal,
voire très mal) par la société également.
Accusé
dont la fabrication de l’existence a été approuvée par la
société, dont le corps et l’intellect sont le résultat de cette
fabrication non maitrisée et surtout non désiré par l’accusé
lui-même, dont l’éducation est ordonnée par la société,
donc
à aucun moment l’accusé n’est maitre de ce qui le concerne
puisqu’il n’est pas maitre de ce qui l’initie ni des capacités
qu’on lui fournit sans que personne ne maitrise quoi que ce soit, à
peine la copulation initiale qui l’a engendrée.
(Quelqu’un
est-il maitre de l’automate qu’est son cerveau ? J’aimerais
bien connaitre la méthode.) Un tel procès est donc tout d’abord
une recherche de la vérité. La société accuse une personne
d’avoir contrevenu à des lois que la société a elle-même
instaurées.
Une
personne qu’elle a contrainte d’exister et tenté de formater
elle-même à son propre système, ce qui globalement fonctionne,
mais jamais finement et surtout si on n’y veille pas avec soin, ce
qui est le cas très souvent. Beaucoup d’enfants sont analphabètes
en atteignant leur majorité. En gros, la société accuse de mauvais
comportements la machine humaine qu’elle a fabriquée et réglée
elle-même.
Mais
essayez donc d’accuser la société, cette autre partie dans ce
procès, de mensonge, de faux témoignage, de crapulerie !
Pourtant la société n’a jamais démontré l’existence du libre
arbitre !!!
La
recherche de la vérité partielle, celle de l’individu, ne
doit-elle pas être contenue dans une recherche de vérité générale
celle de notre fonctionnement de machine humaine sans libre arbitre à
qui l’on impose d’exister donc sans aucune responsabilité ?
Nous
sommes des machines sensibles, conscientes, ayant pas mal de
capacités de traitement de l’information, et de degrés de
liberté, mais nous n’en sommes pas moins des machines puisque sans
libre arbitre, et surtout, le comble de toute cette absurdité
judiciaire, nous sommes chacun d’entre nous contraints d’exister
à la demande sociale elle-même.
Le
second but de la société est que ce procès serve de moyen
d’autoapprentissage pour les autres sociaux qui sont tentés de
contrevenir aux lois, mais depuis le temps que les humains sont
menacés de prison et de mort rien n’a jamais changé. Pourquoi ?
Parce que l’éducation des personnes n’est pas faite sur un bon
modèle de personne.
Les
humains ne sont pas d’origine divine, mais d’un univers mécanique
et ne possèdent pas de libre arbitre. L’éducation de ces deux
êtres totalement différents ne peut pas être identique.
Les
êtres humains sont tous contraints d’exister comme tout être
vivant, mais nos intelligences le comprennent plus ou moins
consciemment, et beaucoup d’entre nous réagissent à cette
contrainte d’existence par le rejet social de différentes
manières.
Avons-nous
le droit de ne pas accepter le sort qu’on nous impose dans une
société qui se dit antiesclavagiste et qui en a même fait un crime
imprescriptible ? Bien entendu, puisque la société elle-même
l’affirme et encourage à résister contre toute forme de
dictature. Parents et société sont des dictateurs et le seront
toujours quoi qu’ils en disent, et quel qu’amour repentir ils
manifestent après coup.
Que
penseriez-vous si des robots fabricants d’autres robots à leur
image, les envoyaient en prison pour défaut de comportement en leur
disant qu’ils sont punis parce qu’ils n’ont pas fait ce que
leurs logiciels et leurs données leur commandaient de faire ?
Je suppose que vous répondriez que les fabricants feraient bien de
réviser les bugs qu’ils ont faits en programmant leurs « enfants »
robots…
Si
vous modifiez le câblage électrique ou électronique de votre
voiture et que vous avez un accident, l’assurance ne marchera pas,
vous serez responsable.
En
me parlant, vous modifiez le câblage de mes neurones, vous devenez
donc responsable de mes actions ! C’est d’autant plus vrai
avec un enfant que vous avez conçu et éduqué de A à Z vous-mêmes
ou la société. Le problème est l’incompétence humaine dans ces
domaines, conception et éducation !!!
Nous
sommes nous humains, même en tant que machines, capables de lire le
panneau « Libre arbitre impossible, changement de direction ».
L’impossibilité du libre arbitre n’est pas incompatible avec ce
changement de direction. Nous devons le faire et revoir tout le
système éducatif dont dépend la vie de chacun, celui de la
société, et l’avenir de l’humanité sur la planète si elle en
a un.
Le
moindre des humanismes passe par la compréhension aussi exacte que
possible de ce que nous sommes. (« Si j’ai compris, ils
comprendront » est une maxime rationaliste et honnête.)
D’où
vient le blocage à tout changement radical de la société ?
Des plus riches. Ils ne veulent pas que des modifications sociales
entrainent la perte de leur mode de vie de nabab pendant qu’ils
existent eux et leurs descendants directs, c’est un comportement
profondément animal. Et comme ils ont les moyens de payer des
lobbys, rien ne leur résiste.
C’est
pour cela que je propose de miser sur l’honnêteté d’un petit
juge dont le jugement fera jurisprudence. Peut-être même
pourrait-on trouver quelques personnes prêtes à apprendre le métier
de juge afin de faire passer l’une de ces lois ! Dix ans
d’apprentissage, c’est court pour un tel but.
C’est
la société, par le biais des sociétaires que sont mes parents, qui
a lancé la fabrication de mon corps, c’est elle qui l’a
configuré par l’éducation, en quoi suis-je responsable de son
fonctionnement puisque vous ne m’avez pas fabriqué avec un libre
arbitre ? Ce n’est pas l’affirmation péremptoire que je
possède un libre arbitre qui va m’en donner un.
Si
pour le libre arbitre le principe de précaution a été inversé,
pourquoi ne pas en faire autant avec la télépathie : « Je
suis télépathe monsieur le Juge, affirme son avocat véreux, cet
homme est innocent, je le lis dans son esprit, je vous le garantis
sans facture. »
Nous
sommes responsables devant la Loi uniquement si le libre arbitre
existe. Ne vous parait-il pas important de savoir officiellement si
le libre arbitre existe ? Le gouvernement a-t-il demandé que
cette recherche soit effectuée scientifiquement ? Le
législateur et la Justice ont-ils demandé officiellement que la
recherche sur le libre arbitre soit effectuée ?
Le
CNRS ou autre organisme scientifique officiel a-t-il fait une
recherche sur le sujet ? Il s’agit d’une recherche
technologique qui revient à des chercheurs et non à des
philosophes. Si la recherche a été faite, les résultats nous
appartiennent. Je veux connaitre ces résultats. Je veux pouvoir en
discuter.
Je
veux connaitre les arguments utilisés par le législateur pour faire
ses lois, et ceux de la Justice pour punir les gens et s’autoriser
à les enfermer hors du monde entre quatre murs dans des conditions
toujours inacceptables.
Surtout
sans que ça serve à quoi que ce soit ni pour la société ni pour
les personnes enfermées, qui n’ont pas demandé à naitre, et ont
été éduqués en grande partie par la société qui se permet de
les punir sans se corriger elle-même.
En
refusant de reconnaitre l’impossibilité du libre arbitre, la
maison justice est Hors-la-science, c’est-à-dire
Hors-la-connaissance et donc Hors-la-raison… la maison justice est
hors la Justice morale.
Environ
96% des criminels sont des hommes (et 100% des fabricantes de
criminels sont des femmes). Est-ce que ça signifie que les hommes
sont plus portés aux crimes que les femmes ? Ou bien est-ce que
ça signifie qu’on a plus criminalisé le comportement des hommes
que celui des femmes ?
Le
plus grand crime humain n’est-il pas de mettre un enfant au monde
dans des conditions de vie inacceptable, dans un monde où l’on
fabrique volontairement tant de criminels et tant de victimes ?
Les
humains pensent que toutes les fonctionnalités de notre corps, donc
de notre pensée, sont identiques entre humains, par exemple nos
volontés, nos désirs, nos émotions, seraient identiques, et même
une sorte de fonction de contrôle (le libre arbitre) qui serait
identique chez tous les humains, contrôle comportemental du désir,
des émotions, etc.
C’est
assez bizarre comme raisonnement. Encore une invention des croyants :
le logiciel divin est parfait, tous les humains sont égaux devant
leurs capacités mentales et leurs compréhensions, et donc le devoir
et quel que soit leur âge, puisque nous faisons tous partie d’une
humanité figée dans un type d’homme et de femme depuis Adam et
Ève.
Qu’est-ce
qu’une prison ? Un lieu où le type de société qu’on y
rencontre est encore plus stupide que la société qui l’a établi.
La personne qu’on y envoie ne risque pas d’apprendre à aimer la
société précédente, celle qui l’a contraint d’exister pour
subir cet enfer.
La
victime se plaint du criminel, mais se plaint-elle de la société
qui a laissé faire le criminel et permit qu’il se développe par
son laxisme dans l’éducation ?
Aujourd’hui
(comme demain), sur Terre, plus de 800 femmes sont condamnées sans
jugement à mourir pour avoir fabriqué une existence, leur seul
crime est d’être simplement incompétente à la procréation.
Aujourd’hui
(comme demain), sur Terre, des milliers de bébés sont condamnés
sans jugement à naitre handicapés par des États complices, ce qui
est plus horrifiant qu’une charia islamique, puisque ces bébés
n’ont commis d’autre crime qu’exister à la demande d’autrui
et des sociétés qui les condamnent toute leur vie à ce fardeau.
S’il
n’y avait qu’une seule question, que toutes celles, qui désirent
fabriquer une nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait
être celle-ci :
« Maintenant
que j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la
souffrance ? »
Faim
E.
Berlherm (Mai 2016)
(Pour
ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa
volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une
vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici
https://youtu.be/Q425bk0yRsE)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire